Cinq générations de scieurs-raboteurs depuis 1850
Créée au cœur des Vosges, par Jean-Baptiste Mandray en 1850, la scierie Mandray se transmet de père en fils depuis cinq générations. Entre la Lorraine et l'Alsace, son activité principale est le sciage de sapin, épicéa, Douglas et pin sylvestre a destination des charpentiers, maisons à ossature bois, autoconstructeurs, fabricants de bois lamellés-collés, industriels.
Les trois derniers directeurs de production depuis 1982 (de droite à gauche) :
Henri de 1982 à 1997, Gérard de 1997 à 2014, et Fabrice depuis 2014.
Autour de son cœur de métier de scieur, la scierie propose son savoir-faire de rabotage-profilage pour vos bardages, lambris et planchers en bois, principalement en mélèze, ainsi que toutes les prestations pour mettre en valeur vos bois. Séchage, rabotage, taillage, coupe à longueur, brossage et traitements, application de finitions, toutes ces prestations sont faites sur place, à la scierie, dans notre petite vallée vosgienne.
De Jean-Baptiste à Auguste Mandray…
1850 : Jean-Baptiste Mandray, alors marchand de bois qui flottait des planches sur la Meurthe de Saint-Dié à Saint-Nicolas-de-Port et Nancy, lance son activité de sciage près de Saint-Dié-des-Vosges (Lorraine).
1890 : Jean-Baptiste transmet l’activité à Auguste Mandray, son fils. L’entreprise compte alors quatre scieries : à Taintrux, au lieu-dit Les Trois Scieries et aux Rouges-Eaux.
D’Auguste à Pierre Mandray
1922 : le bâtiment des Trois Scieries est transformé pour remplacer les deux hauts-fers, la scie à rouleaux et la scie circulaire.
1930 : les installations sont électrifiées : mise en route d’une turbine sur la conduite hydraulique de l’étang et d’un transformateur pour alimenter la scie à ruban et une scie circulaire.
De Pierre à Louis Mandray
1932 : Pierre Mandray, fils d’Auguste, reprend la scierie : c’est la troisième génération.
1944 : destruction partielle de la scierie sous les obus de l’armée de libération.
De Louis Mandray…
1967 : Louis Mandray, fils de Pierre, transforme l’entreprise personnelle en société anonyme (SA) et décide de mécaniser la manutention : portique Keienburg, chariot élévateur (1968)
1975 : achat d’une nouvelle scie à ruban André
1980 : la scierie s’industrialise : 2.000 m² de bâtiments supplémentaires et installation d’un twin André. La production passe de 30 à 80 m² par jour.
1989 : nouvelle scie de tête Primultini avec un des premiers Slabber installé en France (importé du Québec).
1990 : lancement de l’atelier de clouage de palettes spéciales.
… à Philippe, Olivier et Isabelle Mandray
1991 : Philippe Mandray est nommé P-DG à la suite de son père : c’est la cinquième génération. Son frère et sa sœur, Olivier et Isabelle, sont là pour l’épauler. Au même moment, le premier séchoir est lancé. Il tournera en continu dès le début.
1995 : remplacement du twin par une circulaire multi-lames. Mise en service d’un système de gestion informatisé de toute la chaîne de production.1996Première raboteuse Weinig pour raboter les grosses pièces de charpente.
Premier accord d’intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise.
1997 : production et livraison de la première très grosse tour de refroidissement au Brésil (60 containers).
1998 : investissement dans un centre de taillage à commande numérique Hundegger pour tailler les assemblages de charpentes selon les plans des charpentiers.
2001 : nouvel agrandissement : 1 500 m² de bâtiments supplémentaires et mise en marche d’une déligneuse automatique avec scanner et ligne de tri automatique.
2003 : la scierie obtient la certification Gestion durable des forêts PEFC. Elle est l’une des premières en France.
2004 : mise en route du deuxième séchoir.
2006 : remplacement de la scie à ruban de tête.
2007 : changement complet du parc à grumes. Installation d’un twin en dédoublage.
2009 : trois ans avant l’obligation légale, la scierie obtient la certification et marquage CE des bois de structure. Installation d’une deuxième machine à tailler.
2010 : Installation d’une profileuse Weinig 7 porte-outils pour fabriquer bardages et lames de terrasses.
2017 : remplacement des chariots élévateurs 5 tonnes par des chariots électriques.
2020 : aspiration des sciures et copeaux centralisées avec chargement automatique des camions.
2022 : la scierie est labellisée Bois de France. Installation d’une troisième séchoir, empileuse/dépileuse automatique.